Pensées pour Valentin

Valentin_2011-2012Il y a un an quasiment, Valentin nous quittait en laissant un grand vide pour toute sa famille, ses ami(e)s, ses coéquipiers de foot de la Stiren. Le petit bonhomme à la tête d’ange est arrivé au club en août 2010, à l’âge de 16 ans. Il jouait en U17 avec la génération 95 du club. Et en 2 ans, tout le monde l’a accepté pour sa gentillesse, sa joie de vivre, sa bonne humeur, son sourire et son talent footballistique qui tient de son père, Jean Charles.

Tout ceux qui l’ont côtoyé se souviendront pendant très longtemps de ses déboulés magnifiques sur son coté gauche. Mais également de sa maladresse devant le but. Son seul et unique but en senior, c’était le jour du derby contre Kerchopine (résultat final 1-1). Après le match, il m’a confié : « Je n’ai pas fait exprès, j’ai voulu centrer mais la balle est allée au fond des filets ». Autre moment que la génération 95 n’est pas prête d’oublier, c’est le jour où il s’est fait avoir avec sa mère après qu’il ait bu un seul demi. On le voyait prendre le volant et au dernier moment, il est passé derrière et c’est son père qui a pris le volant. Ou encore, son tout 1er match en équipe A contre Arzano en coupe de Bretagne. Il rentre, il touche son 1er ballon, il se fait tacler violemment et la sanction tombe, carton rouge pour l’adversaire. Il disait après : « Ma chaussette se souviendra longtemps de ce match », comme sa chaussette avait été trouée par le tacle.

equipeB_2011-2012

Malgré sa montée en senior, il continuait à aller voir jouer ses anciens coéquipiers U17. Il était toujours volontaire pour  aider. Souvenez vous, à Ploemel, il a fait pour la 1ère fois l’arbitre de touche.
Du coup, il a grandement participé à la montée de la B en D3 lors de la saison 2011-2012. La même saison, il a également ramené un ancien de la maison, Baptiste, qui a joué en jeune à Cléguer, et meilleur ami de Valentin. Il aurait tellement voulu être avec nous, jouer avec ses potes de U17, tous montés en senior. De là-haut, il doit être content de ce qu’on fait, puisque la A et la B jouent les premiers rôles pour la montée dans leur groupe.
En dehors de la Stiren, ce petit ange était un fidèle supporter des rouges et noirs du Stade Rennais. Val était également un sacré chambreur. Baptiste m’a toujours dit : « Quand Quevilly a eliminé l’OM, il m’a chambré pendant des semaines. Mais je me suis vengé quand, Quevilly a eliminé Rennes aux portes de la finale ». Et cette année, Rennes en finale de Coupe de la Ligue, il aurait été fier malgré la défaite des rouges et noirs.
Avec moi, tous les lundi, il m’envoyait un sms pour me dire que Rennes avait gagné. En revanche, lors d’une défaite, il ne disait rien. Du coup je le chambrais. Tous les lundi, on refaisait les différents matches du weekend que se soit pour les professionnels ou ceux de Cléguer.

Autre fait qui montre sa bonne intégration au sein du groupe senior, Baptiste se souvient qu’à la mi-saison les coachs de la B, Mickael et Pedro, ainsi que notre fidèle capitaine, Matthieu Jaffré lui répétaient sans cesse : « Val si on monte en D3, on va couper ta chevelure ! » Et puis plus la fin de saison approchait et plus la montée était d’actualité et plus le trio mettait la pression. « La fin de saison approche, Val, la tondeuse est prête ! » et Val rétorquait toujours : «  Non, mes cheveux sont sacrés, il ne faut pas y toucher ».
Comme m’a dit une lycéenne qui le côtoyait à Notre Dame du Vœux à Hennebont : « Valentin avait tout pour lui : la beauté, la gentillesse et l’intelligence ». Cette lycéenne a joliment résumé Valentin.

Val tu nous manques énormément… On ne t’oublie pas petit ange.
Merci à Baptiste pour son aide pour l’écriture de l’article. Mais également à la Famille David pour son accord.
Cet article a pour but d’annoncer une cagnotte permettant d’aller fleurir de temps en temps la nouvelle maison de notre petit ange pour lui montrer que la Stiren ne l’oubliera jamais.
La cagnotte sera réalisée le dimanche 12 mai, la dernière journée de championnat. Chacun est libre de mettre la somme qu’il souhaite ou de ne rien mettre.

Julien Coadic

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